Nous avons retrouvé la France 6 semaines plus tôt que prévu avec le regret d'avoir abrégé notre voyage mais avec le plaisir de retrouver nos amis et notre famille.

Bien qu'il soit la cause de notre retour anticipé, le problème de santé de Jean-Robert ne semble pas vital. La visite chez un ORL et un examen vidéonystagmographique, oriente le diagnostic vers la maladie de Menière (plus de détails ici). Un IRM prochain devrait confirmer cette hypothèse.

Bilan chiffré :
  • 98 jours de voyage du 21 novembre 2018 au 26 février 2019
  • 4 pays visités
  • 2900 km à vélo
    • 84 km au Argentine
    • 902 km en Uruguay
    • 1200 km au Brésil
    • 714 km au Paraguay
  • 59 étapes à vélo (moyenne 50 km)
  • 220 heures passées sur les vélos (moyenne 13 km/h)
  • 4 trajets en bus
  • 56 hôtels différents (prix moyen 29,50 €/nuit)
  • 96 nuits à l'hôtel
  • 2 nuits en bus
  • 1 nuit à l'hôpital
  • 180 repas au restaurant
  • 1 chute à l'arrêt, dans le sable, et sans gravité (si ce n'est la gravité terrestre)
  • 2 crevaisons en début de voyage
  • 0 panne matériel
  • 0 averse lorsque nous roulions
  • 0 col franchi
  • 0 cl d'alcool
  • 2000 km en bus
  • 24000 km en avion
  • 900 photos

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Fourrez l'ouïe et l'équilibre au fond de l'oreille et vous obtenez un système sacrément complexe.

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De retour en Ardèche. Balade avec les sympathiques voisines par une température polaire de 6°C... Les inconscientes !


       
Pour nos derniers jours en Argentine, nous "touristons" en visitant Tigre et Caminito.

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La ville de Tigre est faite pour les touristes.

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Quelques rues sont propices à la flânerie.

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Tigre est construite le long du Río Luján, un des nombreux bras du Río Paraná.

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Le delta est parcouru par de nombreux canaux. Ici se mêlent les eaux du Río Paraná et du Río Uruguay avant de devenir le Río de la Plata.

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Malgré la couleur de l'eau, le lieu attire les habitants de Buenos Aires.

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Le delta abrite toute sorte de maisons, des plus originales ...

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... aux plus classiques ...

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... mais toutes très pittoresques.

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Retour à Buenos Aires pour notre dernière journée passée aux milieu des touristes à Caminito.

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Le très coloré Caminito.

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La classique photo de Caminito.

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C'est encore l'été en Argentine.

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Derniers rayons de soleil avant de retrouver l'hiver en France.


       
Vous avez été nombreux à vous inquiéter de la santé de Jean-Robert et nous vous en remercions.
Bien que le Corps Médical n'est pas paru très préoccupé, des vertiges récurrents ne sont pas compatibles avec notre mode de voyage. Les 2 épisodes que nous avons connus furent trop alarmants et nous ne voulons pas prendre le risque de nous retrouver bloqués en bord de route, angoissés et loin de toute aide médicale.

Nous avons donc pris la difficile décision de ne plus circuler à vélo et d'écourter notre séjour en Argentine. Dès le 27 février, nous serons de retour en France.

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Plusieurs jours d'arrêt nous sont nécessaires pour décider de la suite du voyage.
Les vélos sont remisés et nous sillonnons Apóstoles à pied.

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La décision est prise : notre voyage à vélo se termine ici. Les vélos sont démontés.

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L'emballage des vélos devient la routine. Depuis notre premier voyage en 2004 chaque vélo a été démonté / remonté 30 fois.

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Un bus de nuit nous emmène d'Apóstoles à Buenos Aires.

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Nouveau séjour à Buenos Aires. Notre première démarche est de faire changer nos billets d'avion auprès de l'agence de la compagnie Iberia. Pas de problème, notre vol est avancé au 26 février.

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L'inévitable Obelisco planté au milieu de l'avenue "9 de Julio".

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La ville de Buenos Aires a de très beaux bâtiments à chaque coin de rue.

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Beaucoup d'espaces verts comme la Plaza General Lavalle.

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L'Argentine a souvent été en guerre. Ses ennemis furent l'Espagne, le Paraguay, le Brésil, l'Uruguay et, plus récemment, le Royaume-Uni en 1982 avec la guerre des Malouines.
De nombreux monuments sont à la gloire de généraux. Le Libertador General Don José de San Martín est mort en France à Boulogne-sur-mer, raison pour laquelle on trouve une ville qui porte le même nom à proximité de Buenos Aires.

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Le Centro Naval.

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Les guichets de la très belle gare de chemin de fer de Retiro-Mitre.

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Le Congreso Nacional.

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Il faut aussi penser à manger.

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Plusieurs lignes de métro permettent de se déplacer facilement dans Buenos Aires. Peu d'affluence le samedi.

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Devant le musée des Arts Décoratifs, un perfide canapé en béton est bien moins confortable qu'il n'y paraît.

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Les gros arbres à droite sont des jacarandas encore en fleurs alors que le printemps est déjà loin dans l'hémisphère austral.

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La ville sent le pipi ... de chien ! Les Porteños (habitants de Buenos Aires) adorent les toutous.

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Une Nounou pour chiens. Si, si ce n'est pas une blague.


       
Pour une fois l'introduction de cet article est rédigée au passé, tant nous voulons laisser les mauvais moments derrière nous.

L'entrée en Argentine s'était passée sans problème et nous avions dormi à Posadas. Le lendemain, nous entamions notre première étape argentine dans d'excellentes conditions. A midi nous avions fait nos 50 km sur une large route peu fréquentée sous un ciel voilé qui nous assurait une température agréable. A San José, nous avons pique-niqué sur un banc d'un square ombragé. Tout baignait jusque-là... jusqu'à ce que nous perdions le contrôle des événements. Jean-Robert nous refaisait le coup des vertiges. Remake du mois dernier mais puissance 10 ! Au bout d'une heure sans amélioration, Josée alerta l'hôpital situé à 500 m et une ambulance vint prendre en charge le presque moribond.

La suite de l'histoire est en images...

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Reprenons le récit du voyage juste avant de quitter le Paraguay Nous changeons nos derniers guaranis avant de passer la frontière. Au fait au Paraguay les amérindiens sont les Guaranis, on parle le Guarani et on paie en guaranis.

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Entre Encarnación et Posadas le pont International relie la rive d'Uruguay à celle d'Argentine.

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Mais ce pont qui emjambe le fleuve Paraná est interdit aux vélos et nous nous retrouvons dans une navette mise à disposition des piétons.

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L'ancienne gare de trains de Posadas

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Monument tout inox en hommage à Andrés Guacurarí. Pour les curieux allez sur Wikipedia.

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La petite ville de San José dispose d'un petit hôpital.L'état de Jean-Robert, bien qu'incapable de se déplacer, n’inquiète pas le médecin d'astreinte qui diagnostique un problème d'oreille interne.

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Une chambre est gentiment mise à notre disposition pour la nuit, avec salle de bain privative svp ! Les frais sont totalement pris en charge par l'hôpital.
Avis aux voyageurs désargentés : simulez un bon malaise pour être logé à l’œil dans les centres de santé publics ! En plus vous aurez droit à une bonne perf de glucose comme repas du soir.

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Reprise du vélo dès le lendemain matin pour faire les 20 km nous séparant du premier hôtel.

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En cours de route nous assistons à la cueillette de la Yerba Mate.

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Ballot de Yerba Mate. Apóstoles est la capitale de la culture de ces arbustes dont les feuilles se retrouvent dans les "matés" d'Argentine, du Paraguay, d'Uruguay et du Brésil.

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Les 20 km jusqu'à Apóstoles sont parcourus avec un peu d’appréhension, mais sans problème.
Quand sera-t-il de la suite de notre voyage ? Cette deuxième alerte nous inquiète car des examens seraient nécessaires pour avoir un diagnostic fiable. Qu'en aurait-il été si nous nous étions trouvés en rase campagne, sous la chaleur et loin d'une ville ?
Nous allons rester quelques jours dans cette ville d'Apóstoles pour prendre une décision.

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Les touristes ont peu de choses à se mettre sous la dent à Apóstoles. Passage à la Casa de Piedra, petit musée dont le gardien/guide a la surprise d'avoir des visiteurs.

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L'église ukrainienne Santísima Trinidad témoigne de la présence de nombreux colons slaves venus pour la culture de la Yerba Mate au début du XXè siècle.

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Apóstoles est agréable avec ses nombreuses avenues ombragées. Nous allons prendre le temps de bien explorer la ville... à pied.


       
C'est notre dernier jour au Paraguay... sauf si la pluie - qui tombe à verse en ce moment - nous cloue à l'hôtel. Heureusement ce matin le soleil était là pour la visite des Missions Jésuites.

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C'est bientôt la rentrée des classes. Le rayon des articles scolaires n'est pas surchargé !

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Vestige de wagons qui servaient au transport du bois (au musée de l'ancienne gare de Coronel Bogado). Les arbres prennent leur revanche !

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La Playa San José à Encarnación. Ici nous sommes au Paraguay et sur l'autre rive du fleuve Paraná se profile la ville argentine de Posadas.

La Playa San José à Encarnación.

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L'église de la Mission jésuite de Jesús de Tavarangue. La construction n'était pas encore achevée au moment de l'expulsion des Jésuites en 1767.

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Une carrière de grès rouge a fourni les matériaux pour la construction.

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L'entrée de l'église monumentale de la Mission de Jesús de Tavarangue.

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Les missions étaient destinées à accueillir les Guaranis convertis à la religion catholique.

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La Mission de Trinidad del Paraná est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

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L'église de Trinidad.

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Les missions jésuites étaient des communautés de deux à cinq mille Guaranis. Les Jésuites offraient le gîte et l'éducation contre 2 jours de travaux communautaires chaque semaine.

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Une chevêche des terriers (Athene cunicularia).